Tesla pose ses valises au Maroc
Tesla: une nouvelle ère pour l’automobile locale
Depuis plusieurs mois, la rumeur circulait dans les milieux économiques : Tesla allait s’implanter au Maroc.
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Logo tesla au couleurs du Maroc |
Beaucoup en parlaient, mais rien de concret ne venait confirmer ces bruits de couloir. En avril 2025, quelques médias marocains comme L’Économiste ou Walaw avaient évoqué un projet d’usine d’envergure, tandis que des sources internationales, à l’image de Reuters, appelaient à la prudence, allant même jusqu’à qualifier l’information de spéculation.
Mais début juin, un élément est venu changer la donne : Medias24 a publié des documents attestant de la création officielle d’une SARL baptisée “Tesla Morocco”, enregistrée à Casablanca. Une étape qui marque enfin le passage du rêve à la réalité.
Le calendrier est déjà posé : lancement des travaux en septembre 2025, premières lignes de production fin 2027, et des modèles “Made in Morocco” qui pourraient être exportés dès 2028.
Pour répondre à cette demande, les organismes de formation marocains – IFMIA, OFPPT, écoles d’ingénieurs et universités – devront adapter leurs cursus. Les compétences en logiciels industriels, en gestion des systèmes électriques ou encore en batteries seront particulièrement recherchées.
On peut aussi s’attendre à voir des fournisseurs internationaux de Tesla s’installer au Maroc, ce qui créerait un effet domino bénéfique pour toute la filière.
Avec un objectif national de 52 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 et de grands chantiers déjà en cours (solaire, hydrogène, éolien offshore), le terrain semble idéal. Pour l’instant, aucune annonce officielle n’a été faite sur la localisation ou la taille de ce projet, mais des discussions sont bel et bien en cours.
Assurer le foncier, moderniser les réseaux électriques, accompagner les sous-traitants et former les talents seront autant de conditions nécessaires pour respecter les délais annoncés.
👉 En résumé, Tesla ne vient pas seulement implanter une usine : c’est tout un pan de l’industrie marocaine qui s’apprête à franchir un nouveau cap, avec à la clé une montée en gamme technologique, des milliers d’emplois et un positionnement stratégique sur les marchés mondiaux de la voiture électrique et des énergies vertes
Mais début juin, un élément est venu changer la donne : Medias24 a publié des documents attestant de la création officielle d’une SARL baptisée “Tesla Morocco”, enregistrée à Casablanca. Une étape qui marque enfin le passage du rêve à la réalité.
Kénitra, futur cœur battant de Tesla au Maroc
Selon les informations disponibles, Tesla a choisi la zone franche de Kénitra pour installer son usine. Sur un terrain de 300 hectares, le constructeur prévoit de produire le Model Y ainsi qu’un véhicule électrique plus compact affiché à 25 000 dollars, pensé pour les marchés émergents. À terme, la capacité annoncée s’élève à 400 000 voitures par an.Le calendrier est déjà posé : lancement des travaux en septembre 2025, premières lignes de production fin 2027, et des modèles “Made in Morocco” qui pourraient être exportés dès 2028.
Une implantation logique et stratégique
Pourquoi Kénitra ? Tout simplement parce que la région dispose déjà d’un écosystème automobile solide. Elle est proche du port Tanger Med, considéré comme l’un des plus performants au monde, et connectée au réseau autoroutier et ferroviaire national. Aujourd’hui, le Maroc exporte environ 700 000 véhicules par an, surtout vers l’Europe. L’arrivée de Tesla viendrait renforcer cette dynamique, tout en ajoutant une dimension technologique de pointe.Un levier d’emplois massif
Les chiffres donnent le vertige : près de 25 000 emplois directs et indirects devraient voir le jour grâce à l’usine. Ces postes couvriront un large spectre de métiers, de la production à la logistique, en passant par l’ingénierie, la maintenance, l’électronique embarquée et même l’intelligence artificielle appliquée à la conduite.Pour répondre à cette demande, les organismes de formation marocains – IFMIA, OFPPT, écoles d’ingénieurs et universités – devront adapter leurs cursus. Les compétences en logiciels industriels, en gestion des systèmes électriques ou encore en batteries seront particulièrement recherchées.
Un bond en avant pour la filière automobile marocaine
Le secteur automobile est déjà le premier exportateur du pays, porté par Renault à Tanger et Stellantis à Kénitra. L’arrivée de Tesla pourrait agir comme un catalyseur en poussant les sous-traitants locaux à se hisser à des standards internationaux plus élevés : traçabilité, électronique de précision, durabilité…On peut aussi s’attendre à voir des fournisseurs internationaux de Tesla s’installer au Maroc, ce qui créerait un effet domino bénéfique pour toute la filière.
Tesla Energy : l’autre carte stratégique
Au-delà des voitures, Tesla compte aussi explorer la voie des énergies renouvelables au Maroc. Sa filiale Tesla Energy, spécialisée dans le solaire et le stockage, pourrait y développer des projets alignés avec les ambitions marocaines en matière de transition énergétique.Avec un objectif national de 52 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 et de grands chantiers déjà en cours (solaire, hydrogène, éolien offshore), le terrain semble idéal. Pour l’instant, aucune annonce officielle n’a été faite sur la localisation ou la taille de ce projet, mais des discussions sont bel et bien en cours.
Un chantier à piloter avec finesse
Derrière cette ambition industrielle se cache un défi de gouvernance. Construire et faire tourner une usine Tesla au Maroc demandera une coordination étroite entre l’État, les collectivités locales, les organismes de formation, les opérateurs logistiques et, bien sûr, les investisseurs.Assurer le foncier, moderniser les réseaux électriques, accompagner les sous-traitants et former les talents seront autant de conditions nécessaires pour respecter les délais annoncés.
👉 En résumé, Tesla ne vient pas seulement implanter une usine : c’est tout un pan de l’industrie marocaine qui s’apprête à franchir un nouveau cap, avec à la clé une montée en gamme technologique, des milliers d’emplois et un positionnement stratégique sur les marchés mondiaux de la voiture électrique et des énergies vertes