Le Maroc domine la production automobile nord-africaine
Le Maroc renforce sa position industrielle mondiale.
Le Maroc a continué de consolider sa position de puissance industrielle émergente dans le secteur automobile en 2024, se classant en tête des pays d'Afrique du Nord et du monde arabe avec une production totale de 559 645 véhicules, selon les données de l'Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA).
Avec ce chiffre, le Royaume a consolidé sa position de premier producteur régional, se classant deuxième en Afrique derrière l'Afrique du Sud, qui a enregistré une production de 599 755 véhicules. Parallèlement, la production algérienne n'a pas dépassé 30 108 véhicules, tandis que l'Égypte était absente de la scène industrielle, n'enregistrant aucune production au cours de la même année.
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| Chaine de production auto |
Le Maroc, leader nord-africain de la production automobile en 2024
La production marocaine a augmenté de 5 % par rapport à 2023, ce qui s'est reflété dans le classement mondial du Royaume, le hissant à la 23e place parmi les principaux producteurs. Parallèlement, la production sud-africaine a diminué d'un pourcentage similaire, se maintenant à la 20e place.
Cette performance renforce l'image du Maroc comme l'un des pôles industriels les plus prometteurs, notamment grâce à sa transition accélérée vers la production de véhicules électriques et hybrides, améliorant ainsi sa capacité à répondre aux transformations majeures du marché de la mobilité durable.
Cette croissance est attribuée à plusieurs facteurs intégrés, notamment son infrastructure industrielle de pointe, comprenant des zones industrielles spécialisées, des ports, des routes et des aéroports qui facilitent la connectivité avec les marchés internationaux. Les politiques publiques ont également fortement encouragé l'investissement dans le secteur grâce à des incitations financières et fiscales et à des accords avec de grands constructeurs mondiaux tels que Renault et Stellantis.
De plus, la situation géographique stratégique du Royaume offre une proximité directe avec le marché européen, ce qui en fait une plateforme idéale pour les entreprises mondiales en quête de coûts compétitifs et d'exportations fluides.
Ces dernières années, le Maroc est devenu un pôle industriel régional dans le secteur automobile, bénéficiant de son réseau d'accords de libre-échange avec l'Europe, l'Afrique et les Amériques, ainsi que de l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales qui a incité de nombreuses entreprises à réorienter leurs investissements vers des marchés moins coûteux et plus stables.
En revanche, le secteur sud-africain est confronté à de multiples défis, notamment le ralentissement de la demande intérieure, la concurrence croissante des véhicules chinois à bas prix et l'impact des droits de douane américains sur ses exportations, qui ont affaibli sa compétitivité et impacté sa position traditionnelle de premier producteur du continent.
Un pôle industriel tourné vers la mobilité durable et l’exportation mondiale
À l'échelle mondiale, la Chine a maintenu sa domination sur l'industrie automobile, produisant un record de 31 281 592 véhicules en 2024, bénéficiant d'une forte demande intérieure et d'une expansion significative de la production de véhicules électriques. Les États-Unis et le Japon ont également conservé leur place parmi les trois premiers, représentant environ 54 % de la production mondiale de 92 millions de véhicules.
En revanche, la Serbie se classe dernière, avec seulement 235 véhicules produits, suivie du Myanmar avec 2 711 véhicules, ce qui reflète la forte disparité dans la capacité des pays à intégrer ce secteur manufacturier complexe.
Les indicateurs actuels confirment que le Maroc continue de renforcer sa position de pôle industriel majeur de l’industrie automobile, tant au niveau régional qu’international, notamment avec son implication dans des projets d’énergie renouvelable et la localisation de l’industrie des batteries électriques, ce qui le qualifie pour occuper une position de leader dans l’industrie du transport durable dans les années à venir.
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